La maison des célibataires de la Woermann Linie

Fiche d'identification

Ville : Douala
Occupation d’origine : Maison des célibataires de la woermann linie
Occupation actuelle : Occupée
Type d’infrastructure : Résidence privée
Année : 1905
Localisation : 4.043751598482685, 9.68939555141994
Style architectural :

Historique

Ce bâtiment a été construit en terre cuite et bois pour abriter quatre appartements de célibataires allemands employés de la Woermann Linie.

Si cette firme logeait précédemment ses employés allemands à l’étage de ses comptoirs bâtis le long du littoral de la ville, elle est, en ce début du 20ème siècle, contrainte de construire de nouveaux logements pour le personnel célibataire expatrié supplémentaire, à cause de l’expansion des activités commerciales de la firme hambourgeoise. Le personnel devrait absolument être célibataire afin d’assurer leur entière disponibilité. En effet, cette résidence a été construite au moment où la ville de Douala est le centre économique du pays, puisque les investissements allemands y sont en plein essor.

De fait, la Woermann Linie, dont le siège est à Hambourg, domine à cette époque le marché commercial du pays. Sa présence à Douala remonte à 1868, et s’est consolidée après la signature du traité de protectorat germano-douala de 1884.

Aujourd’hui, cet imposant bâtiment est occupé par différents locataires privés, notamment des avocats.

Comme pour la plupart des premières constructions allemandes en maçonnerie, la bâtisse est implantée sur une hauteur dominant la ville et le fleuve, afin d’en assurer une bonne ventilation et une bonne régulation de température. Ceci à travers les ouvertures qui facilitent la pénétration de l’air et la structure du bâtiment soutenue par des piliers engagés. La maison principale est reliée au pavillon de service par une galerie. Cette séparation physique entre le corps d’habitation et les communs, cuisines et buanderies à l’usage du personnel indigène, est typique de l’architecture coloniale au Cameroun du début du 20ème siècle.

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